Les kankokujin (韓国人, かんこくじん) sont un sous-groupe de la diaspora coréenne du Japon. Étymologiquement, les caractères chinois qui composent le mot japonais kankokujin signifient « personnes (人, jin) de Corée du Sud (韓国, Kankoku, littéralement État de Corée) ». En 2019, on estime que 446 364 Coréens liés politiquement à la Corée du Sud vivraient au Japon de façon permanente.

Population coréenne au Japon

Avant l'annexion de la Corée

Historiquement, les Coréens étaient indépendants économiquement et politiquement, jusqu'à ce que l'Empire coréen devienne un protectorat du Japon en 1905. Après l'annexion de la Corée, le 29 août 1910, la population coréenne devint sujette japonaise : les habitants de la péninsule furent considérés comme résidents à part entière du Grand Japon et désignés comme « coréens » (韓, kan).

XXe siècle

La guerre de Corée a entraîné une partition nord-sud.

XXIe siècle

Actuellement, les kankokujin sont au nombre de 446 364 de façon permanente ou semi-permanente au Japon. En 2019, ils seraient la deuxième diaspora étrangère et asiatique du Japon en nombre de résidents après les Chinois (34,1 %) et avant les Vietnamiens (17,3 %).

Status

Associations des coréens du Japon

Aujourd'hui, les kankokujin sont principalement représentés par le Mindan, une organisation proche politiquement de la Corée du Sud. Quant aux chosenjin, liés politiquement à la Corée du Nord, ils sont représentés par le Chongryon, l'Association générale des Coréens résidant au Japon. Actuellement, l'Union des résidents coréens du Japon réunit 65 % des 610 000 coréens du Japon. Ils sont la deuxième plus forte minorité de l'archipel nippon.

Racisme et discrimination

Racisme

Les kankokujin, et les Coréens du Japon en général, sont confrontés à des actes racistes, notamment de la part du Parti Zaitokukai, « l’association des citoyens contre les privilèges spéciaux des Coréens du Japon ». Ce parti raciste est actif sur internet (avec les nationalistes Netto uyoku), et également physiquement en organisant fréquemment des manifestations publiques se tenant dans les quartiers coréens significatifs de Tokyo.

En 2016, la loi « Élimination des discours de haine » a été promulguée, et certains gouvernements locaux ont également pris des ordonnances pour réglementer les manifestations de haine. Bien que les manifestations diminuent, les accusations sur Internet augmentent et les médias japonais évoquent rarement la notion de discours de haine.

Discrimination

En 1948, le Mindan fut créé pour préserver les intérêts des zainichi (plus tard les kankujin). À cette époque, il y avait beaucoup de discrimination envers les Coréens. En effet, beaucoup de secteurs professionnels leur étaient refusés, il était ainsi difficile de trouver un emploi acceptable. Les activités principales des Coréens du Japon étaient la récolte de ferraille, la gestion de restaurants yakiniku et l'industrie de crédit à la consommation. En conséquence, beaucoup des Coréens ayant fait des études académiques exercèrent diverses professions dans le monde du sport et de l'art et rémunérés à la performance ; tels que médecin sportif, joueurs de baseball, etc.

Jusqu'à il y a environ quarante ans, une personne ne pouvait travailler dans une entreprise japonaise si elle était d'origine coréenne. Un Coréen ne pouvait adhérer à aucun comité, club, louer un appartement et être garant. Une grande part d'entre eux cachèrent leur origine et leur nom coréen par un patronyme japonais, le shoshi-kamei.

Aujourd'hui, un grand nombre de Coréens désireraient vivre sous leur « vraie identité » mais ils préfèrent ne pas donner leur nom coréen par peur de xénophobie et refus d'emploi.

Histoire

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

  • Chongryon et Mindan, associations de Coréens au Japon
  • Coréens
  • Corée du Sud

Liens externes

  • [PDF] original, L'empire du Japon et l'Asie de l'Est, l'Institut de recherches statistiques(ja) → p.55-56.
  • [PDF] original, L'empire du Japon et l'Asie de l'Est, l'Institut de recherches statistiques(ja) → p.61-62.
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