Les élections cantonales se sont déroulées en France les et .

Le premier tour se déroule en même temps que les élections régionales.

Résultats

Analyse

Le taux d'abstention au premier tour est seulement de 29,34 %, score exceptionnel au vu des années précédentes (plus de 50 % en 1988).

Les résultats confirment la tendance des élections régionales. Alors au pouvoir, le Parti socialiste perd six présidences de conseil général au profit de l'opposition de droite (RPR et UDF) : Nord, Puy-de-Dôme, Drôme, Gers, Dordogne, Vaucluse. La gauche conserve finalement un total de 20 présidences en métropole et 3 en Outre-Mer.

Après cette défaite électorale, le président de la République, François Mitterrand, nomme un nouveau Premier ministre, Pierre Bérégovoy, qui le forme son gouvernement, qui n'empêchera pas la défaite historique de la gauche aux législatives.

Le Front national connait un mauvais résultat avec un seul conseiller élu (Jacques Peyrat à Nice), bien en deçà des prévisions faites par l'état-major du parti avant les élections. Le FN perd les 2 sièges renouvelables lors de l'élection (Jean Roussel à Marseille et Yvan Blot à Calais sont défaits) ce qui lui laisse seulement 3 sièges à l'échelle nationale.

Résultats nationaux

Présidents de conseil général élus

Rapport de force

Par département

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Jacques Becker, Crises et alternances, 1974-1995, Paris, Seuil, coll. « Nouvelle histoire de la France contemporaine », , chap. 19.

Articles connexes

  • Élections départementales en France
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1992 Presidential Election r/AlternateHistory

Élections cantonales françaises de 1976 — Wikipédia

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Élections cantonales de 1925 dans le Finistère — Wikipédia